top of page
3E9F731B-D29C-4163-ACE4-E7BCAE0FE4F6_edited_edited_edited_edited_edited.jpg

Reconnaître le déni et savoir le gérer

Dernière mise à jour : 16 juin

Qu'est-ce que le déni et comment le gérer efficacement ?

Nous avons tous dans notre entourage quelqu'un qui semble s'enfermer dans une relation toxique tout en affirmant être heureux, ou encore quelqu'un qui refuse d'admettre une situation difficile en prétendant que tout va bien.

Le déni, cette attitude qui consiste à refuser de reconnaître une réalité douloureuse, est une réaction courante face à un choc ou un traumatisme. Cependant, plutôt que de résoudre le problème, le déni ne fait que le repousser temporairement.


Mais comment se manifeste le déni et comment pouvons-nous le surmonter ?

Votre coach de vie, Bydoon, vous offre quelques clés pour comprendre et gérer cette réaction :


Qu'est-ce que le déni ?

Le déni est un mécanisme de défense inconscient qui se déclenche face à une réalité trop traumatisante pour être acceptée. Il s'agit d'une sorte de bouclier psychologique qui nous permet de nous sentir en sécurité en refusant de reconnaître la vérité angoissante. Le déni survient souvent lorsqu'on est confronté à des situations comme l'annonce d'une maladie grave ou la perte d'un être cher. C'est une façon pour notre esprit de nous protéger de la douleur émotionnelle en nous donnant le temps de nous préparer à affronter la réalité.

Le déni n'est pas une simple ignorance volontaire, mais plutôt une omission inconsciente de percevoir ou d'accepter une information qui dépasse nos capacités de gestion émotionnelle.


« Le déni est une stratégie défensive pour se protéger de la douleur »


Il peut durer un certain temps, nous permettant ainsi de nous habituer progressivement à la réalité et de commencer à l'accepter. En ce sens, le déni temporaire peut être considéré comme une étape nécessaire pour éviter un effondrement psychologique et pour nous préparer mentalement à faire face à la souffrance.

Telle une autruche enfouissant sa tête dans le sable, nous espérons vainement que les problèmes disparaîtront d'eux-mêmes. Mais ce voile toxique, bien que temporairement protecteur, peut avoir des conséquences dévastatrices à long terme.


Le déni : un voile toxique sur nos émotions et nos traumatismes


Les trois visages du déni :

  1. Dissimulation : enfouir la douleur pour la taire

La première forme de déni se traduit par la dissimulation. Nos émotions, refoulées au plus profond de nous-mêmes, se transforment en une bombe à retardement émotionnelle. Un silence assourdissant masque nos blessures et nos douleurs, nous privant de la possibilité de les guérir.

  • Selon une étude de l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), 70% des personnes ayant subi un traumatisme développent des symptômes de déni.

  • Parmi les personnes souffrant de troubles anxieux, 85% utilisent la dissimulation comme mécanisme de défense. 2. Dissociation : se couper de sa souffrance

La dissociation est une autre forme de déni. Conscients de notre souffrance, nous la rejetons, la dissociant de notre être. "Ce n'est pas moi", "c'est mon enfant intérieur" nous murmurons-nous, incapables d'admettre la douleur qui nous habite.

Cauchemars, comportements parasites et attitudes agressives deviennent les manifestations de ce déni profond.


3. Addiction : fuir dans l'illusion du plaisir

L'addiction, ultime forme de déni, nous incite à combler le vide intérieur par des substances ou des comportements néfastes. Fuir la réalité et ses émotions devient une obsession, nous privant de la possibilité de conscientiser la source de notre souffrance. La dépendance devient un masque trompeur, aggravant le problème initial.

  • 60% des personnes souffrant d'addiction à l'alcool ou aux drogues utilisent le déni comme mécanisme de défense.

  • Parmi les joueurs pathologiques, 80% minimisent la gravité de leur situation et nient l'impact de leur addiction.

Le déni est un piège à retardement aux lourdes conséquences

Si le déni peut jouer un rôle protecteur à court terme, il devient un piège à long terme. Les émotions refoulées ne disparaissent pas, elles stagnent et se corrompent, engendrant une multitude de problèmes. Notre santé mentale et physique est fragilisée, nous privant de notre vitalité et de notre bien-être.

Dans 75% des cas de dépression, le déni est un facteur aggravant.

De plus, les personnes qui nient leurs émotions ont 3 fois plus de risques de développer des maladies chroniques.


Comment sortir du déni ?


Comprendre que le déni est une réaction normale face à un traumatisme est la première étape pour le surmonter. Mais comment pouvons-nous passer de ce voile d'illusion à la lucidité ? Cela implique avant tout d'avoir le courage d'admettre ce qui est.


Se renforcer et Admettre ce qui est


Sortir du déni suppose une capacité à se remettre en question. Or, lorsqu’une personne est en plein déni, c’est souvent parce qu’elle se sent incapable, faible et vulnérable. Ce sont précisément ces personnes fragiles, aux prises avec un sentiment d’impuissance, qui ont tendance à se réfugier dans le déni.

La première étape pour le surmonter est donc de "se renforcer", de s'occuper de soi, de "retrouver ses appuis" et ses "repères", de renforcer son estime de soi. En développant un meilleur rapport avec soi-même, en renforçant ce que l'on pourrait appeler un "bon narcissisme", la personne peut devenir plus solide, plus stable et plus ouverte aux réalités.


Devenir conscient de soi pour Se reconstruire et Accueillir ses émotions


En renouant avec la conscience de soi, nous pouvons nous aligner avec nos émotions et nos besoins. Affronter nos zones d'ombre, accepter de prendre des décisions difficiles et accueillir la souffrance sont des étapes cruciales pour se reconstruire. Se confronter à soi-même, se parler avec bienveillance et dialoguer avec ses émotions sont les clés de la guérison.


Il est important de reconnaître et d'accepter nos émotions, même les plus douloureuses, plutôt que de les refouler. Parler de nos sentiments avec des proches ou chercher l'aide d'un professionnel peut également être bénéfique pour surmonter le déni de manière saine.


Ainsi, le déni est une réaction de défense naturelle qui nous permet de faire face à des situations traumatisantes. Cependant, il est essentiel de ne pas s'y enfoncer indéfiniment et de chercher des moyens constructifs pour faire face à la réalité et guérir émotionnellement. En travaillant sur notre acceptation de la vérité, en nous entourant de soutien et en utilisant des stratégies d'adaptation saines, nous pouvons progressivement surmonter le déni et trouver la paix intérieure.


Mon accompagnement dans votre deuil


En tant que coach de vie, je peux vous aider à faire gérer vos émotions et à mettre fin à ce déni qui vous ronge de l'intérieur.


En vous aidant à vous renforcer, à trouver vos ressources, et à aller à la rencontre de vos émotions, je vous permets de faire face aux événements ou traumatismes que vous avez vécus, en douceur, avec patience et en prenant en compte votre rythme et votre histoires personnels.


Je m'engage à vous accompagner avec écoute et bienveillance afin de vous permettre d'accueillir vos émotions négatives et de les gérer, de vous libérer de vos ressentis négatifs , d'élaborer ensemble l'approche la plus adaptée à votre profil, de la mettre en oeuvre ensemble pour y mettre fin et vous permettre de surmonter cette épreuve qui vous blesse si profondément.

Je vous propose un suivi personnalisé et un accompagnement adapté pour vous permettre de sortir du déni qui vous affecte, d'apaiser vos émotions et d'aller encore plus loin, en vous faisant renouer avec la joie et le bien-être.


C'est en ouvrant la voie à un nouveau chemin que vous serez davantage serein, vous vous sentirez plus calme, plus épanoui(e), vous ferez l'exercice d'un véritable travail de développement personnel qui vous guidera vers la résilience.


Je vous accompagne dans ce travail et vous propose des séances de coaching adaptées qui vous permettent de retrouver confiance et sérénité.


Pour découvrir ma méthode, cliquez ici


Laure votre coach de vie



Comment gérer et faire face au déni?
Reconnaître le déni

Comments


bottom of page